mercredi 4 février 2009

EXPRESS 05/02/09

POLITIQUE
MAIRIE D'ANTANANARIVO
Ratsivalaka succède à Rajoelina


La capitale se trouve avec un PDS et une maire après la désignation de Michèle Ratsivalaka par Andry Rajoelina comme son successeur.
Imbroglio dans la capitale. Andry Rajoelina, maire d'Antananarivo, réplique à son remplacement décidé par le gouvernement. Le fondateur de l'association Tanora malaGasy Vonona (TGV) proclame Michèle Ratsivalaka, l'une de ses adjoints, comme son successeur à la tête de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA). « Je déclare officiellement que Madame Michèle Ratsivalaka a été investie. Elle va gérer les affaires municipales de la capitale », a lancé Andry Rajoelina hier, devant le stade de Mahamasina. Il répond à la décision du gouvernement de le remplacer par un président de la Délégation spéciale (PDS), il y a moins de 24 heures. Le fondateur de l'association TGV procède d'une manière symbolique à l'investiture de Michèle Ratsivalaka. Porté par ses partisans, il a montré à cette dernière ses deux bureaux, celui de Mahamasina et celui de Tsimbazaza. Situation confuseLe maire d'Antananarivo explique la désignation de Michèle Ratsivaka comme son successeur « à la suite d'une autre charge que j'assume », a-t-il avancé. Il fait référence à sa déclaration relative à la mise en place d'une transition. L'initiative est également perçue comme une contre-attaque à la décision du pouvoir central de l'évincer de la mairie. « Il est prouvé qu'il (le gouvernement) ne respecte pas la loi. Il est inacceptable de bafouer le choix du peuple », a -t-il soutenu. Andry Rajoelina promet ainsi de soutenir le maire qu'il a désigné. « Demain (ce jour), nous allons revenir à Mahamasina pour un nouveau sit-in, afin d'assurer la sécurité de Michèle Ratsivalaka au cas où certains tentent de l'arrêter », a-t-il avancé.Face au forcing des deux camps pour garder la main sur la mairie de Tana, la confusion règne. La CUA est désormais dirigée par un PDS et une maire désignés, de fait ou de droit, par les protagonistes. Ce qui risque de bloquer l'administration. Et la situation risque d'empirer avec le remplacement des chefs de fokontany annoncé par Andry Rajoelina. Hier, Guy Rivo Randrianarisoa, PDS désigné par le gouvernement, ne s'est présenté ni à Mahamasina ni à Tsimbazaza. « Pour l'instant, il n'est pas urgent de se trouver dans un bureau. Je suis sur le terrain pour coordonner les actions relatives à la sécurité ou encore au développement de la ville », a-t-il indiqué. Interrogé sur la nomination de Michèle Ratsivalaka, Guy Rivo Randrianarisoa s'en tient « à la légalité ». Il affirme qu'il « n'a pas reçu de lettre officielle concernant la nomination de Michèle Ratsivalaka ». Il soutient ainsi qu'il continue la mission qui lui est confiée.Le PDS désigné par le gouvernement affirme pourtant qu'il « ne ferme pas la porte aux discussions ». « Je suis toujours ouvert au dialogue. Il n'y a pas de problème qui ne soit résolu par les discussions », a-t-il indiqué. Il n'a pour autant pas précisé s'il compte faire le premier pas ou non.
Iloniaina AlainDate : 05-02-2009
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COMMUNE URBAINE DE TANA
Le nouveau PDS à pied d'œuvre


La réhabilitation des infrastructures détruites figure parmi les priorités du nouveau PDS. Hier, il a commencé une reconnaissance sur le terrain.
Le nouveau président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine d'Antananarivo, Guy Rivo Randrianarisoa, a fait son apparition publique le lendemain de sa prise de fonction. Hier, il s'est rendu à Antetezanafovoany pour constater l'état de la passerelle touchée par les actes de vandalisme la semaine dernière. La descente du PDS sur le terrain a été suivie d'une rencontre avec le général Faly Rabetrano, dirigeant de l'Etat-major mixte opérationnel au niveau de la région (EMMO/Rég) d'Analamanga. Accompagné de ses deux adjoints, Edouard Razafimanantena et Patrick Razakamananifidy, ainsi que du président de l'association des 192 fokontany (FIFAR) de la capitale, Bernard Joseph, Guy Rivo Randrianarisoa a annoncé, à Antetezanafovoany, que les infrastructures détruites dont, entre autres la passerelle visitée, feront l'objet d'une réhabilitation immédiate. « Il appartient à la commune de les reconstruire », a-t-il déclaré. Il compte sur le soutien des partenaires financiers avec lesquels il avait déjà collaboré en tant que secrétaire général de la CUA à l'époque de Patrick Ramiaramanana et de Hery Rafalimanana.Mission de développementLe PDS a exprimé à cette occasion que les employés de la CUA sont derrière lui dans cette mission de développement de la ville d'Antananarivo. « Ils reprendront leur service à partir de demain. Cela fait déjà dix jours qu'aucune déclaration ni de naissance ni de décès n'a été faite à la mairie », a-t-il soutenu pour justifier sa prise de responsabilité. A l'issue de sa rencontre avec le général Faly Rabetrano à Ankadilalana, Guy Rivo Randrianarisoa a avancé à la presse que sa visite au responsable de la sécurité est tout à fait normale, concernant le maintien de l'ordre à Antananarivo. De son côté, l'officier général de la gendarmerie nationale n'a pas voulu politiquement se positionner. Il rappelle seulement que les forces de l'ordre se chargent de la protection des personnes et de leurs biens.
Fano RakotondrazakaDate : 05-02-2009
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A CHAUD

Madagascar réaffirme son engagement.
Le Premier ministre a fait une déclaration auprès de ses pairs de l'Union africaine, mardi en début de soirée à Addis Abeba. Il a réaffirmé « l'engagement de Madagascar à accueillir le 13e sommet de l'UA au mois de juillet 2009 ». La déclaration a été suivie d'une conférence de presse.Une élection de maire dans 60 jours.
Le ministre de l'Intérieur a donné, hier à Anosy, plus d'explications sur la mise en place du président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine d'Antananarivo. Il a soutenu que selon l'Ordonnance 2007-001, l'élection d’un nouveau maire devrait être organisée dans 60 jours, à compter du constat de vacance de poste du maire.
La Conférence des évêques dénonce les débordements. La conférence des évêques, actuellement en réunion dans la capitale, lance un appel au respect de certaines valeurs, dont la protection des personnes, du Fihavanana, de l'unité nationale, entre autres. Elle compte sur la sagesse des forces de l'ordre dans l'accomplissement de leur mission.
Des maires d'Itasy se positionnent. Une partie des 51 maires élus dans la région d'Itasy ont signé une déclaration commune de prise de position devant la situation qui prévaut actuellement dans le pays. Ils ont invité tous les maires issus des 22 régions à entretenir leur conviction en vue du développement de leurs circonscriptions.Maurice Beranto émet une réserve.
Le président du Rassemblement des démocrates de Madagascar, Maurice Beranto, a félicité la volonté d’Andry Rajoelina, de visiter les provinces. Mais il a rappelé que le changement devrait se faire en concertation avec les nombreux acteurs possibles.
Date : 05-02-2009
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FARAFANGANA
La peur règne dans la ville

Farafangana ville morte. C'est ainsi qu'on peut qualifier l'ambiance dans le chef lieu de la région Atsimo Atsinana, mercredi. Après l'incident survenu à l'aérodrome qui s'est soldé par l'incendie d'un bimoteur appartenant à une société d'aviation civile, mardi, la ville de Farafangana était en ébulition. Hier, toutes les boutiques avaient baissé leur rideau de fer. Bureaux et écoles étaient fermés par peur des représailles. Très peu de gens circulaient dans les rues. La sécurité commence à être rétablie grâce à la solidarité de la population.Jusqu'ici, l'incendie de l'avion qui transportait le ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie Ivohasina Razafimahefa, lundi, n'est pas encore élucidé. Ce dernier, réfugié dans le village de Lohagisa, au sud de Farafangana, a pu regagner Antananarivo par hélicoptère, hier vers 10 heures.« Tout le monde est aux aguets. Les gens portent des armes blanches. On tend vers une situation chaotique », déclare un jeune du quartier de Tanambao à Farafangana. « On a du mal à distinguer qui est qui et qui est pour qui. Toutes les forces vives se sont mobilisées pour veiller à la sécurité dans leur quartier respectif, de jour comme de nuit », ajoute-t-il. Il raconte que des barrages sont érigés partout en ville pour « contrôler la circulation ».« Farafangana ressemblait à une ville sans état. Les représentants de l'autorité ont pris la fuite aussitôt après l'alerte », raconte Rufin Nivo, maire de la commune urbaine de Farafangana. Les pillards ont profité de la situation pour commettre leurs forfaits. « Ils ont tenté de s'attaquer au dépositaire de la société Tiko appartenant au chef de l'état, mais les fokonolona les en ont empêchés pour éviter que cela ne fasse tache d'huile relate notre source.
Stephane SolofonandrasanaDate : 05-02-2009
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TOLAGNARO
Manifestation du Collectif pour la démocratie

Les leaders de l'opposition de Tolagnaro ont manifesté devant l’Hôtel de ville rebaptisé Place de la Démocratie, dimanche dernier. Nommés Collectif pour la démocratie, ces manifestants sont les partisans d’Andry Rajoelina. Ce collectif est composé de presque tous les membres de l’opposition originaires de Tolagnaro : des politiciens, des opérateurs économiques, des ex-sénateurs et députés, à savoir Cyrille Reboza, le député Jean Michel, Didier Nangtchee et des personnalités politiques de l'Anosy.Chaque personnalité a prononcé un discours, mais le thème est le même. Pour le cas de Tolagnaro, les partisans d’Andry Rajoelina font appel à l’établissement de la « vraie démocratie » et à ne pas se cacher derrière une fausse image qui ne fait qu’appauvrir le pays.
Rado AndrianantoandroDate : 05-02-2009
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André Beaumont
« Les pillages ont traumatisé les opérateurs »


Le président de la Chambre de commerce et de l'industrie France-Madagascar évoque les pillages et la relation commerciale entre les deux pays.
• Quel est l'état d'esprit des opérateurs après les évènements de la semaine dernière ?Les pillages ont choqué les opérateurs. Passe encore pour la grève, mais les incendies ont causé un grand traumatisme et beaucoup y ont laissé des plumes. Les assurances ne couvrent jamais les sinistres à 100%. Elles prennent en compte le coefficient de vétusté des infrastructures, et les clauses dans le contrat de police peuvent écarter l’indemnisation des dégâts dus aux émeutes.
• Pensez-vous que l'image de Madagascar en matière de climat des affaires est ternie ?Le Doing business de la Banque mondiale a classé Madagascar à la 149è place sur 178 pays en 2008. Il a donc stagné par rapport au classement de 2007, si d’autres ont progressé. Par rapport à certains indicateurs, comme la protection et la sécurité des investissements (150è sur 178 pays) nous sommes à la traîne. Ce qui vient de se passer fera encore regresser le pays dans le classement. Les opérateurs ont la mémoire courte et ils vont parler des incendies pendant longtemps.
• D’après vous, comment se présente l'année 2009 ? Comme toujours, le mois de janvier est mauvais en affaires, et la croissance pour 2009 baissera par rapport à celle de 2008. Sans parler de la crise politique dont l'impact dépendra de sa durée, Madagascar n'échappera pas à la crise financière mondiale. Le secteur textile des entreprises franches souffrira de la diminution de la consommation des pays du Nord en récession économique. Il en est de même pour le tourisme, pour cause de baisse du pouvoir d’achat des voyageurs.
• Comment se situe alors la relation commerciale entre la France et Madagascar ?En 2008, la revue du Conseil français des investissements en Afrique (CIAN) qualifie la destination Madagascar de bien. 50% des 650 entreprises à capitaux français implantées sur la Grande île ont enregistré une augmentation de leurs chiffres d'affaires. En 2007, la France a absorbé 47% des exportations malgaches, et l’Hexagone reste le troisième fournisseur du pays derrière le Bahreïn et la Chine.
Mahefa RakotomalalaDate : 05-02-2009
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Sit-in à Mahamasina
Les bureaux d’arrondissement fermés


Par solidarité avec Andry Rajoelina, les bureaux d’arrondissement ont fermé hier. Un service minimum de deux heures est prévu.
Hier, les bureaux des six arrondissements de la commune urbaine d'Antananarivo (CUA) ont été fermés. Cette cessation temporaire d'activité a fait suite à l'appel lancé par le maire de la CUA en vue du sit-in qu'elle a organisé à Mahamasina. « Les délégués au maire au sein des arrondissements ont pris cette décision pour marquer leur solidarité avec le maire Andry Rajoelina dans sa lutte pour la démocratie », dit Jean-Gaston Rabemanana, délégué du 6e arrondissement. Une décision qui a provoqué le désagrément de certains usagers dans quelques arrondissements. Tel était le cas des personnes qui ont fait la queue devant le portail du bureau du 6e arrondissement, à Ambohimanarina pour demander du service. Service minimumElles ont dû évacuer les lieux après avoir été informées sur la raison de cette fermeture par le délégué au maire dans la localité. Ce dernier affirme ne pas avoir eu de mal à convaincre ces administrés de la nécessité de cette fermeture. Ce n'était pas le cas du 4e arrondissement. Vers 8 heures, des individus sont venus sur les lieux pour demander l'ouverture du bureau de l'arrondissement à Mahamasina. Ces personnes auraient tenté de forcer le portail, d'après la déléguée au maire de cette circonscription. Se déclarant être employés auprès de la commune urbaine d'Antananarivo, ces individus affirment avoir débarqué sur place pour sensibiliser les agents du bureau à reprendre leur travail tout en invitant la collaboration avec le Président de la délégation spéciale nouvellement nommé par le gouvernement. « L'incident a été évité grâce à mon intervention », dit la déléguée d'arrondissement. La manifestation d'hier a été marquée par la nomination par Andry Rajoelina de son successeur à la mairie d'Antananarivo. Puisque Andry Rajoelina et ses partisans comptent encore installer de nouveaux chefs de fokontany, tous les bureaux d'arrondissement n'assureront que le service minimum, soit de 8 à 10 heures du matin. « Les mariages programmés ne seront pas annulés », a confié Jean Gaston Rabemanana.
Teholy MartinDate : 05-02-2009
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Manakambahiny
Un responsable de marché pillé


La demeure de l'ancien responsable du marché d'Anosibe a été pillée. Il avait été désigné comme ennemi du peuple au sit-in des partisans du maire.
Des vandales ont pris d'assaut le domicile de l'ancien responsable du marché d'Anosibe Eugène Randriamiandrisoa hier vers 13 h 30. Son nom avait été crié au micro lors du sit-in tenu par les sympathisants d’Andry Rajoelina. Il avait été désigné comme « enne-mi du peuple». Le foyer de ce proche de l'ancien maire de la capitale Patrick Ramiara-manana est localisé à Anke-rakely Manakambahiny. Les pillards ont fait main basse sur quatre ordinateurs, trois imprimantes et une tirelire. Ils ont mis à sac le salon puis détruit la salle de bains et les toilettes en partant.Mis à l’indexD'après les informations recueillies sur place, les assaillants allaient mettre le feu à la maison mais des personnes des environs sont arrivées en masse, les faisant fuir. «Nous nous sommes précipités chez notre oncle pour mettre certaines marchandises de valeur à l'abri dès qu'il a été mis à l'index comme ennemi du peuple », rapporte un neveu d'Eugène Randriamiandrisoa. « Nous avons fermé la porte à double tour vant de partir », enchaîne ce témoin oculaire. Il indique que les cambrioleurs ont débarqué environ 15 minutes après leur départ, arrivant de la haute ville en empruntant des ruelles.Un unique accès conduit à la maison dévalisée. Le portail était fermé, mais les pilleurs sont entrés par une brèche située derrière. « Ils sont passés par la propriété du voisin pour pénétrer dans la cour », met en évidence le neveu de l'ancien responsable du marché. Les malfaiteurs ont réussi à forcer une porte au premier étage. Après s'être emparé de tout ce qu'il y avait à portée de mains, ils allaient dévaliser l'étage du dessus mais ont préféré prendre la fuite en apercevant au loin une foule qui se dirigeait vers eux. Eugène Randria-miandrisoa accuse certains jeunes gens des parages d'être les auteurs de l'acte de vandalisme dont il est victime.Trois suspects ont déjà été arrêtés hier après-midi.
Seth AndriamarohasinaDate : 05-02-2009
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MANAKAMBAHINY
Trano iray indray no voaroba


Norobain'ny olona ny tranon'ny lehiben'ny tsenan'Anosibe teo aloha, Eugène Randriamiandrisoa. Entana sarobidy maro no voaroba.
Niseho indray, omaly, ny fandrobana tranon'olona teto an-drenivohitra. Voa tamin'izany ny tranon'ny lehiben'ny tsenan'Anosibe teo aloha, Eugène Randriamiandrisoa, eny Ankerankely Manakambahiny. Very avokoa, araka ny voalazan'ny zana-drahalahiny, na fitafiana, na kojakojan-dakozia, na ny entana sarobidy tao an-trano toy ny solosaina efatra lehibe miaraka amin'ny printy miisa telo ary ny solosaina finday iray. « Hatramin'ny baiboly sy ny sarivongan'i Masina Maria avy lasan'ireo mpandroba », hoy ihany ity zana-drahalahy. Nopotehin'ireo mpandroba izay tsy zakany.Tokony ho tamin'ny iray ora sy sasany teo no nanomboka ny fandrobana, raha ny fanazavany. Nosoritany fa voatononton'ireo mpanao fihetsiketsehana teo Mahamasina ny anaran'ity lehiben'ny tsena taloha ity hoe « fahavalon'ny tolona ». «Raha vao nandre an'io izahay dia lasa nihazakazaka nody taty an-trano nibata ny entana azo novonjena. Dia nohidiana ny trano. Kanjo fahefatr'adiny taorian'izay no tonga ireo mpandroba », hoy izy. Nosoritany fa tsy tao amin'ny vavahady fidirana ireo mpandroba no niditra fa nanao lalam-poza tany ambadika, niditra an-tanànan'olona.Ankizikely roalahy.« Saika hodoran'izy ireo mihitsy aza ilay trano raha tsy nalaky tonga ny fokonolona namonjy», hoy ihany ity zana-drahalahin'ny lehiben'ny tsena taloha ity.Ankizikely roalahy, manodidina ny fito na valo taona eo, no tratran'ny fokonolona tavela tao an-trano rehefa namonjy izy ireo. « Lasa nitsoaka daholo ireo andian-tovolahy nandroba fa ireto zaza ireto no tratra tany anatiny, nitsimpona entana », hoy izy. Nambarany fa zanak'olona tsy lavitra eo amin'ity tanàna ity ireo ankizikely ireo. Avy hatrany moa dia nentin'ny polisy izay tonga nijery ny zava-misy teny an-toerana ireto ankizy ireto, hiantsoana ny ray aman-dreniny hanaovana famotorana.
Nirina RakotosonDate : 05-02-2009
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MAHAMASINA
Velon-taraina ireo mpivarotra.

« Efa tamin'ny heriny izahay no tsy nahita tsena hivarotana, dia izao indray. » Izany no fimenomenoman' ireo mpivarotra mpamonjy tsena eo Mahamasina isaky ny alakamisy, omaly, raha vao nandre fa hisy fihetsiketsehana ataon'ireo ekipan'ny ben'ny tanàna, Andry Rajoelina, indray eo Mahamasina anio. Notsindrian' izy ireo mantsy fa tsy misakana izay fihetsiketsehana ataon' izy ireo mihitsy ireto mpivarotra ireto. Saingy mba samy mitady ihany koa, indrindra manoloana ny zava-misy amin'izao fotoana izao, ny fiakaran'ny vidin' entana tampotampoka teo, ny fivelomana tsy azo avela, dia sahiran-tsaina tsy afa-manoatra izy ireo.Maro amin'ireo mpivarotra ireo mantsy, raha ny fanazavan' izy ireo, no tsy manana fidiram- bola hafa ankoatr'io fivarotana io. Izay vola azo eo no entina hividianana sakafo, handoavana hofan-trano sy saram-pianaran' ny ankizy. Nefa dia izao voaelingelina izao indray. Ny tsena anefa iaraha-mahalala fa tsy misy napetraka, indraindray tsara, indraindray mafaitra. « Izao vao mba mivoha ireo Karana fakanay entana, dia izao izahay vao mba manomboka mitady vola », hoy izy ireo. Maro amin'izy ireo mantsy, ny manararaotra kely mitady toerana .
Nirina RakotosonDate : 05-02-2009

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