mercredi 11 février 2009

Madagascar: plus de 25.000 personnes au rassemblement du parti présidentiel AFP 11.02.09 | 11h16

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mpirenireny ela a dit…

Madagascar: plus de 25.000 personnes au rassemblement du parti présidentiel
AFP 11.02.09 | 11h16

Plus de 25.000 personnes étaient réunies mercredi midi dans le stade municipal d'Antananarivo à l'appel du parti présidentiel TIM pour un rassemblement destiné à asseoir la légitimité du président malgache, a constaté un journaliste de l'AFP. Les gradins du stade de Mahamasina étaient pleins, ainsi qu'une partie de la pelouse, et une foule fervente applaudissait à tout rompre au passage d'une banderole sur laquelle était écrit: "Tsy Mila TGV" ("Pas besoin de TGV", le surnom du maire destitué de la capitale, Andry Rajoelina). M. Rajoelina est engagé dans une crise politique ouverte avec le président Marc Ravalomanana et a pris la tête d'une Haute autorité de transition censée à ses yeux remplacer le pouvoir en place. Le Premier ministre malgache Charles Rabemananjara ainsi qu'une dizaine de ministres assistaient au meeting. "Le message fort de ce meeting, c'est de démontrer à Madagascar et sur la scène internationale que la voix du peuple n'est pas celle véhiculée sur la place du 13-Mai et que le peuple est majoritairement derrière le président", a expliqué à l'AFP un député du TIM qui a requis l'anonymat. M. Rajoelina a organisé la majeure partie de ses rassemblements sur la place du 13-Mai, lieu historique de la contestation politique malgache situé au coeur d'Antananarivo. "Moi je suis là aujourd'hui pour soutenir le pouvoir actuel. Je veux travailler et je ne veux pas qu'il y ait de coupure. Bientôt, on va se retrouver sans travail et c'est pas M. Rajoelina qui va me payer mon salaire. Toute l'économie s'est arrêtée à cause de ce monsieur là", a déclaré à l'AFP Lalah, un chauffeur de 43 ans. "Le peuple a mis le président (au pouvoir). Si le président accepte une transition, ce sera une trahison. Le peuple a donné le pouvoir à une seule personne, pas à plusieurs. C'est pas négociable", a-t-il ajouté. "On est là pour défendre la légalité et on ne veut pas de bandits comme ça. C'est pour la Nation. On ne veut pas retourner en arrière" a pour sa part expliqué Rasolo, 50 ans, travaillant dans le transport de marchandises.