jeudi 23 janvier 2014

Rajaonarimampianina sur RFI – Le cas Ravalomanana pour plus tard Mahefa Rakotomalala ///// Premier ministre – Andry Rajoelina entretient le flou Garry Fabrice Ranaivoson //La Maison Blanche écarte Madagascar Garry Fabrice Ranaivoson Express Madagascar 23/01/2013



Rajaonarimampianina sur RFI – 
Le cas Ravalomanana pour plus tard 
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/rajaonarimampianina-sur-rfi-le-cas-ravalomanana-pour-plus-tard-2731
 rajaonarimampianina
23.01.2014 | 9:34 Actualités, Politique0
Le nouveau président de la République a choisi RFI pour livrer son opinion sur les sujets sur lesquels il est attendu. Le retour de Marc Ravalomanana a été évoqué.
Hery Rajaonarimampianina n’a pas dérogé à la règle. Comme ses prédécesseurs, le nouveau président de la République a privilégié les auditeurs de la presse étrangère pour avoir la primeur sur ses intentions, ignorant royalement la presse locale malgré les sollicitations. Il a, donc, accepté de se soumettre à l’interrogatoire de Christophe Boi­bouvier au téléphone, hier matin, sur la Radio France internationale (RFI) et a répondu volontiers à toutes les questions, parfois gênantes, du journaliste.
À commencer par les questions sur le retour au pays de l’ancien Président, Marc Ravalomanana. Véritablement harcelé par le journaliste qui a d’abord argué que, pour calmer le jeu avec la vigoureuse contestation des résultats des élections, il va falloir accepter ce retour, le nouveau chef de l’État a préféré rester dans le vague avant de conclure au final que ce n’est pas sa priorité. « Les journalistes me posent toujours des questions sur une personne. C’est vrai que c’est une question que je dois voir mais ma priorité, aujourd’hui, ce sont les 20 millions de Malgaches », a-t-il déclaré. Visiblement, la question au stade actuel des choses n’est pas encore tranchée. Même si Hery Rajaonari­mampanina concède qu’il y a bien une loi d’amnistie, les questions fondamentales restent sans réponses. Marc Ravalomanana pourra-t-il bénéficier de cette loi d’amnistie, ou bien ira-t-il en prison si jamais il revient au pays
Pas de chasse
L’autre grande information de cette interview, c’est la disponibilité du nouveau Président à fermer les yeux sur certains dossiers chauds de la Transition, notamment des trafics divers.
Vraisemblablement, au nom de l’apaisement, il n’y aura donc pas de chasse aux sorcières par rapport aux trafiquants, même si le nouveau Chef de l’État prône la mise place et le retour de l’État de droit, et l’application de la loi parmi ses priorités immédiates, aussitôt son investiture faite. « Je pense que ces phénomènes vont s’arrêter dès que l’État de droit sera revenu », espère-t-il, avant de poursuivre plus tard « qu’il ne jettera pas la pierre à qui que ce soit ». « Je suis quelqu’un qui ne regarde pas toujours en arrière et je pense que c’est la chose à faire aujourd’hui », a déclaré le vainqueur de l’élection présidentielle du 20 décembre.
Les questions économiques et sociales ne sont pas en reste. Hery Rajaonari­mampianina place la santé et l’éducation parmi ses priorités. Par ailleurs, il espère que Madagascar
retrouvera le plus rapidement sa place au sein des grandes instances internationales. Après son investiture, samedi, par exemple, il pense pouvoir participer au sommet de l’Union africaine qui se tiendra à Addis-Abeba, la semaine prochaine.
Mahefa Rakotomalala
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Premier ministre – Andry Rajoelina entretient le flou
http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/premier%E2%80%88ministre-andry%E2%80%88rajoelina%E2%80%88entretient%E2%80%88le%E2%80%88flou-2649
Dernier bain de foule de Rajoelina hier, à Andohatapenaka.
23.01.2014 | 9:06 Actualités, Politique0
Le président de la Transition brouille les cartes sur son avenir politique. Il n’a ni confirmé, ni infirmé la question d’un éventuel repêchage à la Primature.
Acrobatie verbale. Hier a eu lieu l’inauguration du Centre hospitalier universitaire d’Andohatapenaka. L’occasion pour Andry Rajoelina, président de la Transition, de faire une dernière sortie publique dans son costume de Chef d’État et de se prêter au jeu de questions-réponses avec la presse, présente en masse.
L’avenir politique de l’homme fort de la Transition était le sujet principal des échanges. Visiblement aguerri par cinq ans passés à Ambo­hitsorohitra, Andry Rajoelina a habilement contourné la question phare de ces derniers jours, « sera-t-il le prochain Premier ministre   », préférant les jeux de mots aux réponses frontales. « Andry Rajoelina ne cherche pas de siège, c’est le siège qui cherche Andry Rajoelina », a-t-il scandé qui a, une fois de plus, évité de répondre par un « Non » franc et massif ou un « Oui » sans masque, son intérêt pour Mahazoarivo.
Au contraire, Andry Rajoelina a réaffirmé qu’en vertu des dispositions constitutionnelles, c’est le parti ou groupe de parti majoritaire à l’Assemblée nationale qui présentera le futur Premier ministre. Et ce, tout en soulignant, en référence à un décret communiqué en conseil des ministres, en novembre, que cela ne concerne que les formations politiques « légalement constituées avant les élections ». Statut occupé provisoirement par la plateforme de ses partisans, MAPAR. « Si les électeurs ont choisi les candidats du MAPAR, (…) cela veut dire qu’ils ont confiance aux partisans d’Andry Rajoelina pour désigner le Premier ministre », a-t-il déclaré.
Autrement dit, les conditions seraient déjà remplies s’il souhaite devenir Premier ministre. Mais le nouveau président de la République, qui devra signer son décret de nomination, reste également évasif sur la question. À entendre son interview sur la Radio France internationale (RFI) hier, il [Hery Rajaonarimampianina] comp­te bien avoir le dernier mot, voire même imposer son droit de veto si le ou les noms proposés par la future majorité à l’Assemblée nationale ne correspond pas à son souhait. « On peut tout imaginer, mais c’est le Président qui décide. Je vais décider pour le bien du pays », a-t-il sous-entendu, interrogé par le journaliste de la RFI sur une éventuelle nomination du président de la Transition au poste de Chef de gouvernement. Néanmoins, le nouveau Président a affirmé que le fait d’avoir un Premier ministre « merina » ne le dérangerait pas du tout. « Les choses évoluent. Marc Ravalomanana avait nommé des Premiers ministres issus des Hauts plateaux », a-t-il affirmé.
Un autre chemin
En tout cas, jusqu’ici, Andry Rajoelina semble être en pole position pour devenir le futur Premier ministre, si sa plateforme obtient la majorité à la Chambre basse et si la conjoncture législative actuelle reste telle qu’elle. Indubitablement ambigu sur son avenir politique, il offre des propos qui laissent entendre qu’il serait prêt à prendre part au nouveau régime s’il se voit solliciter.
Malgré le fait que certains porte-fanions du MAPAR préfèrent reporter la question de la Primature après la proclamation des résultats définitifs des législatives, une grande partie des voix au sein de cette plateforme ont déjà affirmé leur intention de proposer en primeur à l’homme fort de la Transition la direction du prochain gouvernement. D’autres affirment, par ailleurs, que c’est au Président Rajoelina qu’appartient le dernier mot sur l’identité du futur Premier ministre, si c’est le MAPAR qui aura à le proposer.
D’après certaines indiscrétions, le fondateur du Tanora malaGasy Vonona s’est particulièrement impliqué dans la sélection des candidats du MAPAR, allant jusqu’à refuser des noms proposés par son parti. Le locataire d’Ambohitsorohitra reconnaît, néanmoins, que Hery Rajaonarimampianina, président de la République nouvellement élu, aura son mot à dire sur la désignation du Premier ministre. « Il faudra connaître l’attente du nouveau Président. Aura-t-il besoin ou non d’Andry Rajoelina   », a-t-il concédé.
Avant de clore la question de la Primature, toujours évasif, celui qui lorgne la présidence de la République pour les élections de 2018, a lancé que « (…) si le nouveau Président n’a pas besoin de moi, je prendrais un autre chemin ».
Garry Fabrice Ranaivoson
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Lucarne par POV 
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EXPRES par Mamy Andrianarison
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 Salama ,
nous estimons la lecture des journaux malgaches indispensables
s'est récemment modernisé, sans doute des ajustements nécessaires
Toujours est-il que ce site est injoignable le plus souvent , aussi relayons nous l'un de ses articles , 
et, invitons , les gasy ayant un accés internet privilégié a en faire de mème

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La Maison Blanche écarte Madagascar










23.01.2014 | 8:43 ActualitésPolitique0
Reconnaissance conditionnelle. D’après les informations largement relayées par la presse internationale, Barack Obama, Président des États-Unis, convie 47 Chefs d’État africains à la Maison Blanche, les 5 et 6 août, pour faire « progresser les objectifs de l’administration en matière de commerce et d’investissement en Afrique ».
Certains pays « qui n’ont pas de  bonnes relations avec les États-Unis ou sont suspendus de l’Union africaine (UA) », d’après l’agence Ecofin sur son site web, sont exclus de cette invitation, notamment Madagascar. Selon les explications d’Ulrich Randriatina, ministre des Affaires étrangères, cette omission s’explique par le fait que Hery Rajaonarimampianina, président de la République, ne sera officiellement reconnu sur le plan international qu’à l’issue de son investiture. L’UA et la Communauté des États d’Afrique australe « devraient, à titre d’exemple, réintégrer Madagascar en leur sein au plus tard lundi », a indiqué le chef de la diplomatie malgache.
À en croire les explications du ministre, la position de la première puissance mondiale devrait évoluer d’ici quelques semaines et le nouveau Chef de l’État a de grande chance de recevoir son carton d’invitation pour le rendez-vous à la Maison Blanche prévu en août, dans les prochaines semaines. Il admet, néanmoins, l’existence de « quelques conditionnalités politiques », particu­lièrement « de critères d’apaisement et de réconciliation », où le retour de Marc Ravalomanana, ancien Président, pourrait être « une condition subsidiaire ».
Le ministre des Affaires étrangères reste, malgré tout, confiant en la dynamique actuelle de la diplomatie malgache. Le sommet de l’Union africaine débutera, par ailleurs, le 24 janvier, à Addis-Abeba. Selon Ulrich Randriatina, « il y a de fortes chances que le Président Rajaonarimampianina y prenne part, une fois investi ». À lui d’ajouter que la reconnaissance de l’UA pourrait suffire à faire fléchir les Américains.
Garry Fabrice Ranaivoson

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