mardi 13 janvier 2015

Démission gouvernement presse malgache

 

Les 2 unes qui me font ricaner avec la dém pm Déboulonner Kolo Roger est une gageure J'y suis j'y reste

GOUVERNEMENT- Le Premier ministre abdique

http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/gouvernement-le-premier-ministre-abdique-25126

demission
13.01.2015 | 9:00 Actualités, Politique0

Après moult péripéties, le Premier ministre a fini par céder à la pression et a déposé sa démission tard dans la soirée d’hier. Un évènement qui renvoie à l’article 54 de la Constitution.
Roger« coule ». Après trois tentatives de résistance, Roger Kolo, Premier ministre a finalement présenté sa démission et par la même occasion celle du gouvernement, hier. Une décision qui, selon les échos des coulisses, a été difficilement arrachée du locataire de Maha­zoarivo.
À 21 heures, la presse a été prévenue de la tenue d’un point de presse au palais d’État d’Iavoloha pour 22 heures. À l’entrée de la presse dans la grande salle du palais, quelques journalistes ont pu croiser Roger Kolo, prenant le chemin de la grande porte du palais présidentiel pour partir, arborant un sourire de circons­tance, mais sans aucun mot. Visiblement, le Premier ministre sortait du bureau présidentiel où il venait de présenter sa démission.
À 22 heures 40, le général Roger Ralala, secrétaire général de la présidence de la République, se présente à la presse et lit le décret présidentiel acceptant la démission du Premier ministre et du gouvernement. La décision de Roger Kolo ne s’est toutefois pas faite toute seule. Les hautes sphères du pouvoir sont passées par plusieurs péripéties, dont l’insubordination de la moitié des ministres, composée essentiellement de ténors du parti « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM). Ces derniers, qui ont demandé à leur chef, samedi matin, de démissionner, faute de résultats probants.
Mais le Premier ministre ne s’est pas laissé faire. Ceux qui ont souhaité l’éjecter de Mahazoarivo sont revenus à la charge jusqu’à hier, en milieu d’après-midi. Cependant, après avoir tenté de tenir tête à ses assaillants politiques, Roger Kolo a finalement cédé sous la pression infernale à laquelle il a été soumis, avec comme coup de grâce, « une intervention du président de la République, en personne, pour lui réclamer sa démission », à croire un proche du Premier ministre.
Sur la sellette
Hier, le secrétaire général de la Présidence a été entouré par les principaux conseillers du chef de l’État, Henry Rabary-Njaka, directeur de cabinet de la Présidence, Me Nicole Andrianarison et Harisoa Razafindrakoto, des ténors du parti HVM.
Trois des personnalités qui auraient piloté la fronde contre le Premier ministre. Lors d’une rencontre à l’espace Salohy, à Iavoloha, vendredi, juste après la cérémonie de présentation des vœux au palais d’État, Henry Rabary-Najaka, notamment, et quelques ministres HVM ont été aperçus à ce qui, officiellement, était désigné comme une présentation des vœux du groupe parlementaire HVM, où ont également été présents certains groupes composant la Plateforme pour la majorité présidentielle (PMP). Des festivités, en réalité, sur fond de nomination d’un nouveau Premier ministre.
La démission du Premier ministre renvoie à la problématique de l’article 54 de la Constitution. Une disposition dont les interprétations ont conduit à trois mois de flottement institutionnel et de bras der fer politique, avant que le nom de Roger Kolo ne sorte du haut-de-forme des magiciens du Président, et remis aux députés de la PMP pour qu’ils le présentent officiellement suivant la procédure constitutionnelle.
Plusieurs noms de premier-ministrables circulent dans la presse, mais jusqu’ici, rien n’est certain. Toutefois, il semblerait que les trois jours de résistance de Roger Kolo, qui aurait été sur la sellette bien avant la présentation des vœux de vendredi, auraient entravé les plans du HVM. Celui-ci souhaitait voir un nouveau gouvernement en place, au plus tard hier.
Une manière d’éviter le second round du sommet à cinq de ce jour. Les bleus n’étant pas disposés à partager le pouvoir dans un éventuel gouvernement de réconciliation. La nomination du nouveau Premier ministre prendra, pourtant, certainement la part belle dans les discussions de ce jour.
Garry Fabrice Ranaivoson
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 http://www.madagascar-tribune.com/Kolo-Roger-demissionne,20687.html
1er gouvernement de la 4è République

Kolo Roger démissionne

mardi 13 janvier 2015, par Léa Ratsiazo, Raw

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Les membres du gouvernement Kolo Roger.
Vers 22h 45 ce 12 janvier 2015, le secrétaire général de la Présidence de la République intervient sur la chaîne de télévision TvPlus et présente la lettre de démission du Premier ministre Kolo Roger et de son gouvernement ; il lit le décret signé par le président de la République qui approuve cette démission. En attendant la constitution d’un nouveau gouvernement, les membres sortants du gouvernement assurent la gestion des affaires courantes, ajoute le communiqué lu par le secrétaire général de la Présidence.

Une fin de mission dans la tourmente

Après moult manœuvres, les politiciens ont fini par déboulonner le Premier ministre Kolo Roger. Après les multiples menaces de motion de censure, il a été sommé par ses « amis » du HVM de démissionner après la cérémonie de présentation de vœux d’Iavoloha. Il a sollicité à maintes reprises de rencontrer le président Hery Rajaonarimampianina pour défendre sa cause mais finalement donc, il a dû remettre son tablier. Le HVM a déjà fait savoir qu’il a déjà proposé des noms de premier ministrable au président de la République.
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Le député Laisoa Jean Pierre.
Dans la journée du lundi 12 janvier, des députés pour leur part, à l’instar de Laisoa Jean Pierre dit Jaovato, ont annoncé que le recours à la motion de censure n’est plus nécessaire dans la mesure où le remplaçant de Kolo Roger sera présenté au public d’ici le 15 janvier. Il ne voulait pas en dire plus. Cette déclaration n’était donc pas un bluff politicien pour désarçonner Kolo Roger mais une certitude par rapport aux négociations de ces derniers temps. Hery Rajaonarimampianina a enfin décidé. D’ailleurs on ne comprend pas l’attitude du chef de l’État. S’il voulait vraiment se débarrasser de son premier Premier ministre, pourquoi avoir attendu si longtemps ? Pourquoi avoir donné l’illusion d’un soutien jusqu’à on ne sait quand ?
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En tout cas, Kolo Roger malgré ses tentatives de présenter un bilan positif devrait reconnaître que son gouvernement a été inefficace. Il n’a répondu à aucune attente de la population, il n’a résolu aucun problème du quotidien de la population. Son bilan devra se limiter au délestage, peste, ordures en quantité impressionnante, routes non entretenues, trafic en tout genre… bref accroissement de la pauvreté.


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 http://www.lexpressmada.com/blog/actualites/changement-de-gouvernement-kolo-y-est-kolo-y-reste-25075

Changement de gouvernement – Kolo y est, Kolo y reste

Roger Kolo pointe du doigt les problèmes qui, selon lui, ont contribué à certaines imperfections.
12.01.2015 | 8:56 Actualités, Politique1

Papi fait de la résistance. Roger Kolo ne partira pas de son plein gré et il l’a fait savoir aux membres du parti HVM venus lui réclamer sa démission.
«J’y suis, j’y reste. » Après la cérémonie de présentation des vœux à Iavoloha vendredi, le microcosme politique a été agité par une rumeur de démission de Roger Kolo, Premier ministre. Cela n’a, toutefois, pas été le cas, car le locataire de Mahazoarivo ne serait pas disposé à céder sa place.
« Plusieurs problèmes rencontrés ont probablement contribué à des imperfections. Mais vous pouvez en être certain, monsieur le Président [Hery Rajao­nari­mampianina], que je suis toujours prêt à prendre les mesures nécessaires à une amélioration », devait déclarer Roger Kolo, pour terminer son discours à la présentation des vœux de vendredi.
Un mot de la fin qui sonne comme un message d’intention à rester à son poste. Si l’on en croit les événements du weekend passé, le chef du gouvernement s’y tient et n’est pas disposé à céder sa place. Roger Kolo a nettement et clairement opposé une fin de non-recevoir à une demande de sa démission faite par des ténors du parti « Hery vaovao ho an’i Madagasikara » (HVM) venus à  Mahazoarivo, samedi matin. Au milieu de la tourmente, une rencontre entre Hery Rajaonari­mam­pianina, président de la République, et son Premier ministre s’est tenue à Iavoloha, samedi en fin d’après-midi.
Dimension humaine
« De cette rencontre se décidera le sort de Roger Kolo », spéculaient certains. Le tête-à-tête aurait été houleux. Cependant, la rencontre aurait été « une simple réunion de travail ». Mais, le locataire de Mahazoarivo aurait présenté, pour l’occasion, le rapport sur l’évaluation individuelle de ses ministres.
Pour des analystes, les temps sont propices pour faire sauter le fusible Roger Kolo, et serait un gage pour apaiser les humeurs de l’opinion. Toutefois, mettre toutes les fautes sur le dos du Premier ministre et ainsi l’évincer de l’Exécutif pourrait ne pas être la panacée à la situation critique actuelle. Le maître de Mahazoarivo n’est pas exempt de tout reproche, mais la Consti­tution précise qu’il est en charge de conduire la Politique générale de l’État. Les choix politiques et la ligne édifiée par le Président relèvent aussi de la responsabilité de ce dernier.
Malgré les apparences constitutionnelles, plusieurs juristes s’accordent qu’en pratique, Madagascar est en présence d’un régime présidentiel dur. L’effectif gouvernemental répond au souhait d’ouverture de l’homme fort de l’État. Une cohabitation est souvent difficile à gérer. Roger Kolo avait déjà pesté contre la défiance de quelques-uns de ses ministres. De plus, l’omnipotence du Président lui confère une autorité symbolique.
Par ailleurs, comme l’a dit le juriste Arotsilavo Rakotoson sur le plateau de l’émission « Salangalanga » diffusée sur la Radio Télévision Anala­manga (RTA) jeudi, évincer le Premier ministre « comprend des dimensions humaines. Il ne serait pas aisé de dire à quelqu’un, ancien candidat à la présidentielle, donc ayant eu la prétention de diriger le pays, qu’il est écarté pour incompétence ». Raison probable des éventuelles pressions pour une démission.
Mais Roger Kolo n’est visiblement pas disposé à céder. Cette dimension humaine pourrait, par ailleurs être la raison pour laquelle le président de la République ne se résout pas à appliquer l’autre option mise à sa disposition par la Constitution, « mettre fin à la fonction du Premier ministre pour défaillance ». La motion de censure n’étant pour l’instant pas, sauf changement de dernière minute, à l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale, prévue débuter cette semaine. La loi fondamentale prévoit en effet que l’ordre du jour d’une session extraordinaire est défini par un décret de l’Exécutif.
Du reste, remercier le Premier ministre serait, pour Hery Rajaonarimampianina, reconnaître une erreur de casting. Le principal argument du chef de l’État en présentant son Premier ministre, en avril, était qu’il est le plus à même de travailler avec lui. L’idée d’un deal entre le président de la République et les deux anciens candidats à la présidentielle, qui l’ont présenté pour les remplacer dans la course et pour être élu, pourrait rendre difficile le déboulonnage de Roger Kolo. Un événement antérieur au parti HVM et ses ambitions actuelles. Toutefois, les actes du chef de l’État ont déjà prouvé à quelques reprises que la politique a raison des dimensions humaines.
Garry Fabrice Ranaivoson

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