lundi 19 décembre 2016

Elinor Ostrom sur les Communs // la loi GELOSE (1996)


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C’est donc une nouvelle recherche collective  [23][23] Étienne Le Roy (dir.), La mobilisation de la terre... qui sonne le tocsin à partir de la fin des années 1980, dans le contexte d’une mobilisation de chercheurs autour de quelques réformes foncières emblématiques, les Comores à partir de 1986, le Mali, de 1991 à 1998 et Madagascar à la même époque. C’est en particulier en 1995, au retour de « terrains » dans le centre-ouest de Madagascar, qu’a lieu une rencontre-confrontation à Paris avec Elinor Ostrom sur les Communs et qui conduira, pour notre part, à proposer au gouvernement malgache la loi GELOSE (1996) – pour « Gestion locale sécurisée » par délivrance d’un droit de propriété à l’échelle communale moins sécurisé que le titre de propriété privée. C’est aussi en 1996, en publiant La sécurisation foncière en Afrique  [24][24] Étienne Le Roy, Alain Karsenty et Alain Bertrand, La..., qu’on fait entrer formellement la question des communs fonciers dans les débats scientifiques francophones. Mais de manière biaisée, sous l’appellation de communaux, en reproduisant sans esprit critique la terminologie que tentait d’imposait alors le néo-libéralisme  [25][25] Une deuxième édition de l’ouvrage, en 2016, revient....
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Enfin, en 2011 et après d’autres publications, La terre de l’autre  [26][26] Étienne Le Roy, La terre de l’autre, une anthropologie... identifie la double face de la révolution des Communs, au sens astronomique comme redécouverte de formules archaïques et comme rupture avec les principes du capitalisme, dont la sacro-sainte propriété privée. Restait à comprendre si ces approches des Communs sont contradictoires ou complémentaires. Pour cela, il faut entrer dans leur logique propre avant d’examiner leur confrontation au Marché.

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